Est-ce que Bitcoin peut disparaître ?

Lorsque l’on découvre le Bitcoin, et que l’on commence à comprendre qu’il fonctionne d’une manière autonome, décentralisée, avec des logiciels appelés « nœuds », qui tournent au quatre coins du monde, cette innovation technologique fascine autant qu’elle peut faire peur.

Puisque personne n’est réellement officiellement en charge de le protéger, ou de l’entretenir, on peut naturellement se demander ce qu’il se passerait si des personnes vraiment malintentionnées voulaient à tout prix le détruire.

Du fait également de la grande volatilité du prix, on peut tout naturellement se demander, lorsqu’on investit son argent, si la valeur du Bitcoin peut tomber à 0, et ainsi qu’il disparaisse.

Dans cet article, je souhaite donc répondre à cette question en expliquant en détails, mais simplement, ce qui fait de Bitcoin un système extrêmement résilient, voire même « anti fragile« . Ce concept, développé par le Professeur Nassim Nicholas Taleb dans son livre « Antifragile » et dans des articles de recherche, définit les propriété d’un système qui au lieu de s’affaiblir suite à de la volatilité, des erreurs, des attaques, ou des échecs, se renforce à la place.

Ainsi, un système résilient résiste aux attaques et maintient sa stabilité, alors qu’un système anti fragile en vient même à en ressortir plus fort.

Dans cet article, je vais répondre à la question « Est-ce que le Bitcoin peut disparaître ? » en expliquant point par point ce qui fait la force de Bitcoin.

Il est intéressant également de comparer Bitcoin avec l’économie traditionnelle, et la faillite des banques lors de la crise de 2008, un système fragile trop dépendant des aides gouvernementales et des banques centrales.

Est-ce que Bitcoin peut disparaître ? Réponse dans cet article !

Pourquoi le prix de Bitcoin ne peut pas tomber à 0

Pour bien comprendre la solidité de Bitcoin, il est d’abord important de comprendre son fonctionnement fondamental.

Fonctionnement du logiciel Bitcoin

Bitcoin fonctionne grâce à son logiciel Bitcoin Core, qui contient l’ensemble des règles qui régissent le fonctionnement du réseau Bitcoin.

On pourrait donc se dire qu’il suffirait de pirater ce logiciel, le modifier, voire le détruire, afin de détruire Bitcoin, afin qu’il tombe à 0.

Théoriquement, c’est ce qu’il faudrait faire pour détruire un système centralisé classique. Toutefois, Bitcoin est différent.

C’est donc pour cette raison qu’il est innovant. Lorsque l’on parle de Bitcoin, on parle d’un système décentralisé. On dit également de lui qu’il repose sur un logiciel distribué.

Qu’est ce que ça signifie ?

Le logiciel Bitcoin Core, évoqué plus haut, est donc distribué sur l’ensemble des nœuds du réseau. Un nœud est simplement un ordinateur connecté au réseau, sur lequel le logiciel fonctionne. Il existe aujourd’hui des dizaines de milliers de nœuds à travers le monde.

Techniquement parlant, il est tout à fait possible de modifier chaque logiciel, présent sur chaque nœud. Toutefois, cette action n’est possible qu’individuellement, sur chaque ordinateur. Si vous modifiez un seul ordinateur, cela n’affecte en rien le réseau global. En conséquence, cela signifie que vous personnellement, vous vous déconnectez du réseau, puisque votre logiciel n’est plus identique à celui de la majorité.

Attaquer la majorité des nœuds pour affecter Bitcoin

Pour bien mesurer l’ampleur du travail d’un hacker s’il souhaiterait attaquer le réseau Bitcoin, il est important de comprendre la taille du réseau Bitcoin via sa quantité de nœuds.

Comme je l’expliquais plus haut, ce sont les propriétaires de chaque nœud qui détermine l’orientation de Bitcoin, via un consensus. Il faudrait donc corrompre l’ensemble de ces nœuds pour espérer affecter Bitcoin.

Pour vous donner une idée de la taille du réseau, selon le site web Bitnodes, il existe en 2023 environ 46 555 nœuds, répartis dans 133 pays, et 5962 villes différentes !

nombre de noeuds bitcoin

Cela donne une idée de la notion de décentralisation, et de l’ampleur du travail si une personne malintentionnée souhaiterait attaquer ce réseau. Les moyens, ainsi que la coordination nécessaires, rendent la tâche quasi impossible, et surtout, pas vraiment intéressante pour tout attaquant, tant la probabilité de réussir est faible.

Pour faire évoluer le réseau, il est tout de même possible de faire des propositions d’amélioration, appelées BIP (Bitcoin Improvement Proposal).

La mise à jour via un BIP

Dans le cas d’un logiciel classique appartenant à des projets centralisés, un responsable ou un développeur principal pourrait simplement assigner des tâches et dicter les changements à mettre en œuvre. Cependant, Bitcoin est un système open source, basé sur le consensus. Il n’y a pas de leader. Le processus BIP organise la communauté Bitcoin en l’absence d’un leader central.

Si vous souhaitez modifier l’ensemble du réseau, il faudra alors passer par un consensus, sous la forme d’une proposition appelée BIP, une proposition de modification du code de Bitcoin que vous soumettez sur le réseau Github.

Ces Bip sont d’abord évoqués dans des forums de discussions, puis proposés à la communauté.

Très simplement, si n’importe quelle modification devait avoir lieu sur le réseau, elle doit passer par ce vote, afin que les développeurs l’ajoutent au réseau.

Ainsi, même si une personne mal intentionnée pointait son pistolet à l’un des principaux informaticien qui travaille sur Bitcoin, il ne pourrait pas le forcer à faire quoique ce soit.

Voici une capture d’écran de ce réseau, avec quelques exemples de proposition de modification :

Proposition de modification BIP Bitcoin

Ainsi, toutes les propositions qui ne sont pas adoptées par la majorité ne sont donc pas prises en compte. Lorsque la majorité accepte une proposition, une mise à jour est réalisée par les développeurs, et ensuite chaque nœud est invité à télécharger la mise à jour sur son logiciel personnel. Si la majorité réalise cette mise à, jour, les nouveautés sont donc acceptées.

Un fork en cas de désaccord

Si une minorité n’est pas d’accord avec les nouveaux changements, elle peut tout à fait refuser de faire la mise à jour, et continuer d’utiliser le même logiciel. Cela donnera toutefois lieu à un « fork« , c’est à dire une étape de division où une nouvelle Blockchain va naître, afin de conserver les anciens paramètres.

C’est ce qu’il s’est passé avec la naissance de Bitcoin cash il y a quelques années, où les utilisateurs du réseau Bitcoin ne se sont pas mis d’accord sur la taille des blocs. Le BIP proposant une augmentation de la taille des blocs n’a pas été adoptée par la majorité, mais suffisamment de personnes souhaitant adopter cette forme, entretiennent désormais ce nouveau réseau, devenu indépendant du réseau Bitcoin principal.

Lorsqu’un nouveau réseau apparaît, via un « hard fork », la création d’une nouvelle blockchain donne inévitablement naissance à un nouveau jeton. C’est pour cela que Bitcoin Cash est né. Il dispose de son propre réseau de mineurs qui valident les transactions et entretiennent le réseau.


Bitcoin, un réseau anti fragile

Pour résumer ce que nous avons vu dans ce paragraphe, il est important de comprendre l’anti fragilité de ce réseau. Premièrement, plus il se développe, plus le nombre de nœuds augmente. Cela augmente progressivement la difficulté pour un petit groupe d’individus de modifier le code du logiciel utilisé par le réseau.

Ainsi, au fur et à mesure que le temps passe, Bitcoin est de plus en plus résistant. Il aurait été théoriquement possible de prendre le contrôle voire même détruire Bitcoin au tout début, lorsque les nœuds étaient encore en petit nombre, mais désormais, cela devient de plus en plus compliqué car les nœuds continuent de se développer aux quatre coins du monde.

Mais actuellement, Bitcoin suivra naturellement ce que le consensus souhaite, c’est à dire une majorité d’intéressés par le sujet, discutant des meilleurs choix possibles pour l’avenir de Bitcoin.

Un autre facteur important à comprendre pour bien saisir la force de Bitcoin, c’est son concept de « preuve de travail« , ou « proof of work » en anglais.

Bitcoin ne peut pas disparaître tant qu’il existera des mineurs

Vous l’avez peut être déjà entendu, ce sont les mineurs de Bitcoin qui assurent en partie les transactions, et sécurisent ainsi le réseau.

Satoshi Nakamoto, le créateur présumé du Bitcoin, a voulu volontairement instaurer « un coût », à quiconque souhaiterait activement participer au réseau.

Les origines du « proof of work »

Cette idée s’inspire d’un concept initialement prévu pour nos boites mail, et de la lutte anti spam. Lorsque internet s’est développé, avec nos boites mail, est aussi né ce que l’on appelle le spam. Que ce soit des arnaques, ou de la publicité massive, il était très facile pour des personnes malintentionnées, ou insistantes, d’envoyer des quantité astronomiques de mail, en un rien de temps.

Pour lutter contre ce phénomène très contraignant pour les utilisateurs, certains développeurs ont envisagé d’instaurer un coût financier, dérisoire, pour chaque mail envoyé. Ainsi, si vous n’envoyez que quelques mails par jour, cela ne vous impacterait pas, mais si vous êtes un « spammer », cela peut vite devenir un problème, et donc rendre votre activité de spam non rentable.

Cette idée fut abandonnée car trop complexe à mettre en place, vis à vis du paiement et de la collecte de l’argent. Mais l’idée derrière fut améliorée.

Naissance de Hashcash

Adam Back, un cryptographe et cypherpunk Britannique, proposa à la fin des années 1990, de remplacer la notion de coût financier par un coût en calcul informatique. Ce fut donc la naissance de Hashcash, un algorithme qui ajoute automatiquement un hash cryptographique à chaque mail, forçant l’ordinateur émetteur à réaliser des calculs informatiques pour le résoudre, et ainsi valider l’envoi du mail.

Ce décryptage a donc un coût en ressources pour le CPU (processeur) de votre ordinateur. En conséquence, ce coût est dérisoire pour l’envoi d’un seul mail, mais devient extrêmement problématique à grande échelle. L’ordinateur n’étant plus capable de gérer autant de demande en termes de ressources informatique, il va donc se mettre à ralentir, se mettre en erreur, et ne plus fonctionner correctement.

C’est ainsi qu’est né le concept de « proof of work« , désormais rendu célèbre par Bitcoin, qui reprend exactement le même concept, pour protéger son réseau efficacement.

Pour participer au réseau, vous devez donc réaliser une preuve de votre travail, par ces calculs informatiques, gourmands en énergie.

Protéger la sécurité des transactions par le proof of work

Si vous souhaitez pouvoir entrer sur le réseau Bitcoin, et valider certaines transactions, il faudra alors s’équiper de machines puissantes, capables de résoudre les problèmes informatiques imposés par le proof of work de Bitcoin.

Puisque les transactions sont publiques, et toutes enregistrées sur chaque nœud, il est très facile et rapide de réaliser que des transactions frauduleuses sont en train d’être ajoutées à la Blockchain principale.

Et si vous êtes une personne mal intentionnée, souhaitant modifier certaines transactions, vous pouvez techniquement le faire, mais vous vous dissocierez de la Blockchain principale de Bitcoin, créant une Blockchain indépendante, car vous seriez rejeté par le consensus.

La seule façon de pouvoir imposer ses transactions à la chaine de bloc principale, et de les rendre légitimes, c’est de posséder plus de la moitié de la puissance de calcul totale du réseau.

Dans le même principe que pour les nœuds de validation, si un individu ou un groupe d’individus avait la capacité de posséder la majorité du réseau (51%), il aurait donc le pouvoir de modifier, valider ou non certaines transactions.

Cela lui donnerait un contrôle important sur le réseau. Toutefois, cela n’est pas vraiment envisageable, parce que Satoshi Nakamoto avait déjà anticipé de genre d’attaques.

Le coût de la validation des transactions sur Bitcoin

Ce coût instauré par Satoshi Nakamoto pour miner du Bitcoin, et donc valider les transactions, est très élevé. Ainsi, puisqu’il existe déjà des centaines de milliers de mineurs aux quatre coins du monde, le coût pour posséder 50% du réseau est gargantuesque. A l’image des nœuds actuellement, la quantité de machines de minage est astronomique, il est donc très compliqué pour un individu, groupe d’individus, voire même d’un état entier de posséder autant de puissance de calcul.

Sans parler des difficultés techniques opérationnelles, liées au fait de devoir gérer autant d’ordinateurs au même endroit, autant d’électricité…etc

Même s’il est difficile d’évaluer une telle tâche, on parle ainsi d’un projet se chiffrant en des dizaines de milliards de $.

Ainsi, à l’image de Hashcash et de la protection anti spam, puisqu’il y a un coût à utiliser le réseau à grande échelle, il faut réfléchir à deux fois avant d’essayer d’en abuser massivement !

Alors, même si théoriquement cela est possible, ce n’est simplement pas rentable pour tout attaquant. Autant jouer le jeu, miner normalement, et empocher les récompenses !

Voilà un autre argument qui plaide en faveur de Bitcoin, et pourquoi ce réseau anti fragile est extrêmement difficile à faire tomber.

Bitcoin peut il se faire hacker ?

Très souvent, les détraqueurs de Bitcoin s’en donnent à cœur joie de critiquer le réseau Bitcoin lorsqu’un hack a eu lieu, et que cela permet aux voleurs de partir avec des millions d’euros ou dollars en Bitcoin. Même si c’est techniquement vrai, il est capital de dissocier un hack d’une plateforme, ou d’un individu, d’un hack du réseau Bitcoin lui même.

Prenons l’exemple du célèbre cas du hack de la plateforme d’échange Mt Gox en 2014. A l’époque, cette plateforme était la principale place de marché des cryptomonnaies, et de nombreux investisseurs leur avaient confié leurs Bitcoins.

Toutefois, pour différentes raisons techniques, des pirates ont réussi à accéder aux portefeuilles détenant les fonds des clients. Ainsi, des milliers de Bitcoins ont été volés.

Ce qui est important de comprendre ici, c’est que ce n’est en aucun cas le protocole Bitcoin qui fut attaqué. C’est ici un intermédiaire, à savoir l’entreprise Mt Gox, qui a commis des erreurs en termes de sécurité, et n’a pas été capable de conserver les Bitcoins de ses clients.

Piratage de Mt Gox et centralisation

Le principal problème dans ce cas là, c’est la centralisation de la valeur. C’est précisément l’inverse de l’idéologie de Bitcoin. Puisque tous les Bitcoins sont rassemblés dans le même portefeuille, cela devient extrêmement intéressant pour des pirates de dépenser du temps et des ressources afin de pirater ce portefeuille.

Comprenez bien que ce lorsqu’un pirate envisage une attaque, il va logiquement mesurer ce qu’il pourrait potentiellement gagner, par rapport à ce que l’attaque va lui coûter. Techniquement parlant, le personnel de l’entreprise Mt Gox n’avait visiblement pas maintenu un niveau de sécurité suffisant pour décourager les pirates.

A l’inverse, si vous conservez vos Bitcoins sur un hardware wallet de type Ledger, en tant qu’individu isolé, si vos Bitcoins sont suffisamment protégés, ( à savoir, vous ne divulguez à personne vos clefs privées), il devient difficilement rentable pour un hacker de tenter de vous cibler personnellement.

Il faut bien comprendre que n’importe quel Bitcoin qui existe aujourd’hui est stocké sur la Blockchain. chaque Satoshi existant ( les centimes de Bitcoin ) existe sur un portefeuille Bitcoin. Les plateformes centralisées possèdent elles mêmes des portefeuilles contenant vos actifs, lorsque vous les déléguez.

Il existe donc des portefeuilles plus intéressants à pirater que d’autres, plus « rentables », par rapport au coût en ressources et en temps, pour les hackers.

Pirater un portefeuille plutôt qu’un protocole

Ainsi, lorsque vous protégez vos actifs, si le coût pour y accéder est plus important que ce qu’ils vont récupérer, les pirates ne vont simplement pas tenter le coup. Alors si vous souhaitez vraiment protéger vos Bitcoins, conservez les sur un hardware wallet, et ne divulguez votre clef privée à absolument personne !

Si votre clef privée n’existe pas en ligne, c’est à dire qu’elle est uniquement stockée sur un bout de papier par exemple, la seule façon pour un pirate d’accéder à votre portefeuille, c’est de tenter par « bruteforce » de trouver votre clef privée, c’est à dire de tenter « au hasard », un ensemble de combinaisons de caractères qui pourraient représenter votre clef privée. Cette probabilité est si infime que même si tous les ordinateur sur terre se mettaient à essayer en simultané, cela ne se ferait pas de votre vivant.

Pour en revenir au sujet initial, il convient donc de comprendre, que tous les hacks qui ont eu lieu depuis la création de Bitcoin, peu importe la plateforme, ont toujours visé une faiblesse d’un intermédiaire, et non le protocole Bitcoin lui même.

Ainsi, de nombreux particuliers ont peut être divulgué leur clefs privées, ou bien des employés de plateformes ont fait preuve de négligence, ou tout autre forme d’erreur qui a amené à un hack.

Si vous souhaitez efficacement protéger vos Bitcoins ou autres cryptos, je vous encourage à lire ces articles :

Quel est le meilleur portefeuille de crypto ?

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Comment protéger ses cryptomonnaies des hackers ?

protéger ses cryptos des hackers

Un autre réseau peut il concurrencer Bitcoin ?

Nous l’avons vu dans cet article jusqu’ici, il est techniquement très difficile, voire impossible, à l’échelle humaine, de considérer possible une attaque sur le réseau Bitcoin, à l’heure actuelle. La seule faille des portefeuilles Bitcoins sont la façon dont sont conservées les clefs privées de chaque propriétaire.

Toutefois, dans notre question initiale, à savoir si Bitcoin pouvait disparaître, peut être que cela est possible s’il s’avère qu’un concurrent proposait la même chose, mais en mieux.

Est ce envisageable aujourd’hui ? Qu’en est il de la concurrence ?

La dominance de Bitcoin sur les cryptomonnaies

La première chose intéressante à ce sujet est de mesurer l’importance de Bitcoin dans tout l’écosystème crypto. La statistique parle d’elle même :

Sur les 125 plus gros projets crypto, presque de la moitié de la part de marché est représentée par Bitcoin.

dominance BTC sur marché Crypto

On constate que ce chiffre n’évolue pas beaucoup depuis 2018. Il y a eu certes l’avènement d’Ethereum en 2017, mais aucun projet n’arrive à la cheville de Bitcoin en part de marché. De plus, Ethereum a une proposition de valeur bien différente de Bitcoin, il n’est en ce sens pas un concurrent direct.

Il faut bien comprendre que de nombreux projets basés sur la technologie Blockchain ont des objectifs différents. Il ne sont donc pas tous en compétition.

Ainsi, peu ont pour objectif de réellement devenir une monnaie de tous les jours, ainsi qu’une réserve de valeur.

Il y a Bitcoin, et les autres

Si on s’intéresse de plus près à tout cet écosystème, on constate ainsi que Bitcoin, dans l’esprit des gens, est totalement à part. La confiance associée à Bitcoin, le fait qu’il ait été crée en premier, par des personnes anonymes, la quantité de mineurs déjà présents, l’adoption déjà très avancé parmi entreprises, institutions, particuliers …

De nombreuses raisons poussent à penser que Bitcoin est totalement à part, et un roi incontesté dans l’écosystème crypto. Si vous souhaitez vraiment en apprendre plus, je vous recommande la lecture de mon livre, dédié à ce sujet :

livre Découvrir Bitcoin

Bitcoin est probablement devenu trop gros pour disparaître

En conclusion de cet article, il est important de comprendre que Bitcoin, par son système anti fragile, c’est à dire de plus en plus fort au fur à mesure qu’il grandit et qu’il est attaqué, ou critiqué, a probablement survécu à ces heures les plus fragiles.

Lorsqu’il n’était qu’au stade embryonnaire, avec quelques ordinateurs pour le faire fonctionner, il était d’une extrême fragilité. Imaginez bien que dans les premières années, lorsque uniquement quelques ordinateurs protégeaient et portaient le protocole, il n’aurait fallu qu’un léger grain de sable pour enrayer et détruire ce projet incroyable.

Aujourd’hui, comme évoqué dans cet article, il est potentiellement devenu réellement « too big to fail« . Il convient naturellement de dire que rien n’est indestructible, inattaquable, irremplaçable dans ce monde. Et la volatilité du prix de Bitcoin reste malgré tout un facteur à prendre en compte, surtout lorsque l’on investit son argent. Mais de par toutes les qualité qui le définissent, est probablement parti pour durer encore de nombreuses années dans notre écosystème humain.

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